On baisse les yeux
Il est des personnes que l’on ne comprend pas
Des âmes peu louables que l’on n’apprécie pas
Il y a des devoirs que l’on n’accepte pas
Des ignobles actions que l’on ne cautionne pas
Il y a des ravages que l’on ne prévoit pas
Des destructions massives qui nous glacent d’effroi
Actes de barbarie ou catastrophes du temps
Une chose est certaine : c’est la mort du vivant
Il y a des discours qui nous soulèvent le cœur
Des tyrans monstrueux qui font naître la peur
Il est dans la vie une part de malheur
Qui sert de ressort à la quête du bonheur
Mais on baisse les yeux et rentre dans le jeu
Des injustices de vie, des sentiments haineux.
On ferme la bouche et on colle nos lèvres…
Nos oreilles n’entendent plus les souffrances d’ici-bas
On s’enferme chez soi et espère échapper
À la fièvre des fous, à la colère des rois
Mais au fond se murer, c’est soutenir l’odieux
En un sens de ces monstres, nous ne valons guère mieux !
Janvier 2014
@Au fil des mots, les maux passent
Sophie Garrec
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