Le faux apollon
Elles le voient et elles ne respirent plus
Comme un souffle à leurs lèvres qui s’est suspendu
En apnée, elles se figent et leur sang se glace
Leurs chaleurs s’évaporent et le froid prend place
Pas un dieu mais un monstre a surgi de lui
La laideur et l’odieux ont ainsi jailli
Elles ne veulent accepter et nient l’évidente érosion
De ce bel apollon en pleine corrosion
Qui est cet homme qu’elles ont aimé ?
Comment leurs cœurs ont pu se tromper ?
Que c’est dur quand les yeux s’ouvrent vraiment
Et montrent le réel sous un jour différent…
Novembre 2014
@Au fil des mots, les maux passent
Sophie Garrec
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