Dans le silence et le noir
Dans sa tête ce qui danse
C’est le bruit du silence
Du lourd poids de l’absence
Dans ses yeux ce qui brille
C’est la nuit qui scintille
Du beau noir qu’il habille
Il se fabrique des images
Qu’il visionne quand il part en voyage
Il s’invente des sons
Qu’il ressent au gré des vibrations
Son corps bride, ses mains l’aident
Son nez guide, ses pieds l’entraînent
Il touche, il sent
Il caresse, il ressent
Il vit dans un monde solitaire
Coupé du monde mais bien sur terre
Isolé dans la foule qui l’entoure
Ce paradoxe, c’est son enfer
Ce qui lui manque, c’est l’échange
D’une parole ou d’un regard
Mais dans son monde sans miroir
Il n’y a pas l’ombre d’une louange
Et pas le tain d’un sourire d’ange !
Novembre 2013
@Au fil des mots, les maux passent
Sophie Garrec
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